Organisé par le Comité du commerce et du développement, cet atelier a réuni des représentants de l’Organisation de coopération et de développement économiques, du Programme des Nations Unies pour l’environnement, du Centre du commerce international et d’autres organismes, ainsi que des Membres de l’OMC.  Les remarques liminaires et finales ont été formulées par le Président du Comité, M. l’Ambassadeur Anthony Mothae Maruping (Lesotho).

Il a été fait observer, dans le cadre de l’atelier, que l’ouverture du commerce et le développement durable allaient de pair et que le système commercial multilatéral aidait à créer un environnement permettant aux pays de donner corps à la vision du développement durable et de l’“économie verte”.  Les participants se sont accordés pour dire que la notion de développement propre devait faire partie des stratégies de développement.  La croissance verte met l’accent sur la promotion de l’innovation, de l’investissement et de la concurrence qui peuvent engendrer de nouvelles sources de croissance économique.

En conclusion, le Président du Comité a dit ce qui suit:

• Le commerce fait partie intégrante de la dimension économique du développement durable et l’OMC a un rôle central à jouer en veillant à ce que les mesures environnementales et les politiques en matière de croissance verte ne constituent pas des formes déguisées de protectionnisme.
• Les objectifs de développement durable commencent à influencer la conception et l’exécution de la mise en œuvre de l’Aide pour le commerce.  Les pays les moins avancés sont bien placés pour s’adapter à l’économie verte mais, comme pour les autres pays en développement, le coût et l’accès à la technologie constituent un obstacle.
• Il apparaît que l’Aide pour le commerce contribue au développement durable mais il faut redoubler d’efforts pour que la croissance verte devienne une réalité et ne reste pas un rêve.

L’ordre du jour et les podcasts de l’atelier sont disponibles ici.