Cancún, Mexique - 2003

CONFÉRENCE MINISTÉRIELLE DE L’OMC, CANCÚN 2003: NOTES D’INFORMATION

COMMERCE, DETTE ET FINANCES

La contribution de l’OMC pour résoudre les problèmes d’endettement et de crises financières

Le Groupe de travail de la relation entre commerce, dette et finances a été créé à la quatrième Conférence ministérielle à Doha en novembre 2001. Après avoir observé la crise financière en Asie et le lourd fardeau de la dette supporté par de nombreux pays en développement, les Membres ont décidé de voir ce que pourrait faire le commerce.

L’idée sous-jacente est que, en période de crise financière, tous les marchés devraient rester ouverts. Ainsi, les économies touchées par la crise pourraient continuer d’exporter pour se procurer des devises et aider à accroître leurs revenus. Si l’accès aux marchés étrangers est restreint, les pays endettés pourraient bien ne pas être en mesure de se procurer assez de devises ni d’assurer le service de leur dette extérieure. Ils pourraient devoir recourir à de nouveaux emprunts impossibles à rembourser.

Au cours des six réunions qu’il a tenues, le Groupe de travail a examiné la relation entre commerce et finances, entre commerce et dette, et les dispositions pertinentes de l’OMC. Il a bien progressé dans l’identification des principaux liens. Un certain nombre de documents ont été présentés, aussi bien par les Membres que par des organisations internationales gouvernementales.

Le Groupe de travail propose maintenant une liste de thèmes et projets plus ciblée pour les travaux après Cancún:

  • la libéralisation du commerce en tant que facteur de croissance;  
  • règles de l’OMC et stabilité financière;  
  • importance de l’accès aux marchés et réduction des autres obstacles au commerce dans les négociations menées dans le cadre du Programme de Doha pour le développement;  
  • commerce et marchés financiers;  
  • financement du commerce;  
  • meilleure cohérence dans la conception et la mise en œuvre des réformes liées au commerce et leur suivi;  
  • liens entre la libéralisation sur le plan extérieur et les réformes internes;  
  • financement extérieur, marchés des produits de base et diversification des exportations.