OMC: NOUVELLES 2013

DIRECTEUR GÉNÉRAL


POUR EN SAVOIR PLUS:

  

Dans la déclaration, les institutions financières promettent de travailler avec l’OMC et ses Membres pour faire en sorte que les pays en développement, et en particulier les moins avancés d’entre eux, reçoivent l’assistance nécessaire pour honorer les engagements qu’ils prennent dans les négociations.

“La déclaration témoigne d’un engagement fort et positif de la part de la Banque mondiale, du FMI et de leurs homologues régionaux à ce stade crucial des préparatifs pour Bali”, a dit M. Azevêdo, faisant référence à la Conférence ministérielle de l’OMC qui se tiendra à Bali du 3 au 6 décembre.

“Cela contribuera grandement aux efforts faits par les Membres de l’OMC pour conclure un accord, car ces institutions ont une solide expertise dans ce domaine. Elles sont bien placées pour aider les pays à mettre en œuvre les réformes qu’ils ont promis d’entreprendre et elles ont une grande expérience du développement de l’infrastructure commerciale”, a-t-il ajouté.

 

‘Facilitation des échanges’

Les Membres de l’OMC négocient actuellement un ensemble de réformes appelées collectivement “facilitation des échanges”; ces réformes consisteraient à améliorer l’efficacité des ports, à alléger les formalités administratives liées aux procédures douanières et aux autres réglementations et à améliorer les technologies de l’information.

Les avantages potentiels d’un accord de l’OMC sur la facilitation des échanges profiteraient principalement aux pays en développement et aux pays les moins avancés augmentant de plusieurs milliards de dollars la valeur de leurs exportations et de l’économie mondiale, d’après les estimations de la Banque mondiale, l’une des organisations les plus actives dans ce domaine.

La déclaration conjointe a été publiée pendant la réunion annuelle de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), à Washington, à un moment crucial dans les travaux des Membres de l’OMC, moins de deux mois avant la Conférence ministérielle de Bali.

La facilitation des échanges est l’une des trois questions sur lesquelles les Membres négocient en vue de la Conférence. Les deux autres portent sur un ensemble de questions agricoles et sur le traitement spécial et différencié en faveur des pays en développement.

Ces trois questions font partie d’un programme plus large dans le cadre des négociations du Cycle de Doha. Elles ont été identifiées par les gouvernements Membres après la Conférence ministérielle de 2011 comme des questions sur lesquelles un accord pouvait être trouvé plus rapidement que sur les autres sujets abordés dans le Cycle de Doha, ce qui pouvait être une première étape vers un accord sur l’ensemble du cycle.

M. Azevêdo a dit qu’il examinerait avec les 159 Membres de l’OMC comment la promesse des institutions financières pourrait être mise en œuvre, notamment quelle serait la meilleure manière d’aider les pays en développement à honorer leurs engagements.

“La déclaration conjointe donne une nouvelle impulsion aux discussions menées en vue de Bali, après une série de sessions de négociation utiles tenues récemment à Genève et après les messages encourageants que j’ai entendus au Sommet de l’APEC et à Delhi”, a-t-il dit. M. Azevêdo venait d’assister au Sommet du Forum de coopération Asie-Pacifique (APEC) à Bali et de rencontrer des ministres et des hauts fonctionnaires indiens à Delhi.

 

Banque africaine de développement
Banque asiatique de développement
Banque européenne pour la reconstruction et le développement
Banque européenne d’investissement
Banque interaméricaine de développement
Fonds monétaire international
Groupe de la Banque mondiale

DÉCLARATION CONJOINTE DES INSTITUTIONS MULTILATÉRALES SUR L’ASSISTANCE POUR LA FACILITATION DES ÉCHANGES

À la réunion annuelle de la Banque mondiale et du FMI tenue ce jour, les dirigeants de sept institutions ont publié la déclaration conjointe ci-après sur l’assistance pour la facilitation des échanges

WASHINGTON, 13 octobre 2013 — La neuvième Conférence ministérielle de l’OMC, qui se tiendra à Bali (Indonésie) du 3 au 6 décembre 2013, offre une occasion de conclure un Accord de l’OMC sur la facilitation des échanges qui procurera des avantages économiques tangibles aux pays en développement et aux pays les moins avancés. Nous exhortons les Membres de l’OMC à saisir cette occasion.

Au cours de nos réunions à Washington, nous avons pu discuter des préparatifs de la Conférence ministérielle de Bali. Nous sommes encouragés par l’engagement renouvelé des Membres de l’OMC dans le domaine de la facilitation des échanges et sur d’autres questions intéressant les pays en développement, y compris les pays les moins avancés.

Nous voulons réaffirmer notre ferme volonté collective de soutenir la facilitation des échanges. De plus en plus de travaux de recherche montrent l’impact positif de la facilitation des échanges sur le développement. En remédiant à l’inefficacité du dédouanement des marchandises et en abrégeant les délais, on peut réduire le coût de l’acheminement des marchandises jusqu’aux marchés, ce qui peut avoir des effets positifs sur la compétitivité et le bien-être des consommateurs.

Nos institutions participent à un large éventail de projets d’infrastructure commerciale. Depuis 2008, nous avons versé 22 milliards de dollars EU sous forme d’aide concessionnelle, pour l’infrastructure économique et le renforcement des capacités de production dans les pays en développement. Comme il est clairement établi que les réformes en matière de facilitation des échanges permettent de maximiser l’impact économique de notre assistance destinée à l’infrastructure commerciale, notre soutien aux programmes de facilitation des échanges a plus que doublé depuis 2008.

Un Accord de l’OMC sur la facilitation des échanges donnerait une impulsion significative aux efforts faits pour améliorer la compétitivité des pays en développement et fournirait un cadre multilatéral pour structurer et guider les efforts de facilitation des échanges aux niveaux régional et national. En juillet 2013, conjointement avec plus de 20 autres organisations et gouvernements, nous avons exprimé notre ferme volonté de soutenir les pays en développement, et en particulier les pays les moins avancés, en vue de la mise en œuvre pleine et effective d’un Accord de l’OMC sur la facilitation des échanges.

Nous reconnaissons qu’il subsiste, dans les négociations, des préoccupations concernant l’accès à l’assistance et la cohérence de l’assistance. Nous travaillerons avec l’OMC et ses Membres pour faire en sorte que les nouveaux engagements qui résulteraient d’un accord sur la facilitation des échanges soient soutenus. Nous nous efforcerons aussi d’assurer la coordination de notre soutien à la mise en œuvre des engagements avec notre soutien au développement d’une infrastructure complémentaire.

Nous reconnaissons que pour mettre en œuvre un Accord de l’OMC sur la facilitation des échanges, nous devrons examiner de plus près comment assurer une réponse coordonnée et efficace aux demandes de soutien des pays en développement, et en particulier des pays les moins avancés.

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